Stopped wisky.

La vie me semble si…triste…attaché au vanne, j’attendais que l’on m’amène vers mon nouveau ranch, la ou j’allais habiter à présent. Tête baissée, je ne faisais aucuns bruits, je ne bougeais pas, je me contentais de regarder le sol avec ce regard bleu et tellement triste. Que la vie me semblait fade sans son sourire, sans son rire mélodieux. Qu’elle me manquait, pourquoi ne m’avait-elle pas emmenée avec elle de l’autre côté, pourquoi la mort n’était-elle pas venue me chercher ? Je l’aimais, dieu seul sait à quel point je l’aimais. Quand elle était morte, elle avait emmené mon âme et mon cœur avec elle. Voila plusieurs heures que j’étais dans ce vanne, je n’avais pas touché à ma nourriture, parfois, je l’effleurais avec mes naseaux mais sans plus. Je n’avais pas faim, je n’avais jamais faim. Je survivais dans un monde sans couleur, dans un monde sans vie. Après trois heures, le van se stoppe enfin, j’entends plusieurs hennissements tristes, de colères et d’autres encore.

Ou étais-je ? Je n’en avais aucune idée. J’entends la porte du van s’ouvrir, je ne bouge pas pour autant. La barre de ferre me bloquant se défis, je sentis la porte de devant s’ouvrir et un homme me détacha. Je me contente de l’observer, il me caresse, je devais faire pitié ! Laissez-moi mourir en paix, je veux la rejoindre, je veux rejoindre mon ange. Malheureusement, les humains s’acharnaient à me tenir en vie, comme si ma vie était précieuse. Je me sens pousser, docile, je recule et descend du van. J’étais squelettique, le propriétaire du Ranch vient me prendre et m’observe, il me caresse avec une grande tendresse. Je ne réagis pas, ce n’était pas ses caresses que je voulais, mais les siennes, celles de Maelys.

Je me sens alors tirer et je suie l’homme docilement, la tête baissée, mes naseaux effleurant le sol. Mes yeux bleus ne brillaient plus, ils étaient vides, morts, tristes et sans vie. Je me fis mettre dans un box vide, ma mangeoire était pleine de grain et de carotte, mais je la regarde à peine et vais me mettre au fond de mon box. Sur la porte de celle-ci on posa mon nom en lettre de bronze, ainsi que la nourriture que l’on devait me donner et que je ne mangerais sûrement pas.

« Spotted Wisky »

Quelques mots qui me déchirais le cœur, car c’est ainsi qu’elle m’avait nommée en mémoire de son grand père. Je n’ais jamais compris le rapport d’ailleurs, mais voila, je portais le nom qu’elle m’avait offert, un si beau nom mais tellement douloureux en souvenirs. L’homme resta quelques instants à me regarder et soupira, il me dit néanmoins que j’allais avoir de la visite d’un jeune homme, que ce jeune homme allait s’occuper de moi convenablement. Je ne voulais pas qu’on s’occupe de moi, quand allaient-ils le comprendre ? Je ne voulais plus vivre, laissez moi mourir, c’est tous se que je demande. Je soupire et observe l’homme partir, au fond de mon box, je me colle au mûr tenant à peine debout. Les heures passent, comme toujours, je reste immobile sans broncher. C’est alors que j’entends du bruit…

Des bruits de pas retentir dans les écuries, je ne savais pas si on venait me voir et franchement, je n’en avais que faire dans un sens…Je me contente de regarder vers ma porte, je regarde de nouveau le sol quand j’entends une voix retentir non loin de moi. Je lève mes yeux bleu et vois un jeune homme, il a les yeux de la même couleur que moi, bleu, c’était étrange. Il me dit de manger une carotte, je me contente de le regarder et d’approcher légèrement. Je n’avais pas peur des hommes, je ne les détestais pas non plus, enfaite, je n’avais rien contre eux. Maltraité je ne l’avais jamais été, oublié dans mon box si mais c’était après la mort de mon ange. Je frôle la carotte de mes naseaux, mais directement je recule d’un pas, je n’avais pas faim du tout comme toujours. Néanmoins, curieux, je m’approche du jeune homme pour sentir son odeur, pourquoi rigolait-il ? Je voulais comprendre moi aussi…Je le pousse alors avec mon nez, l’air de dire que je voulais quelques explications. Je pousse un soupire, mon regard n’était néanmoins que plus vide, sans expression comme toujours.

*Qui es-tu petit homme*

Je frappe doucement dans ma porte, comme pour demander qu’il se présente. Moi, je ne pouvais le faire, néanmoins, je pouvais le comprendre. Vous savez, les chevaux ne sont pas stupides, nous comprenons se que les hommes nous disent et nous, nous nous faisons comprendre autrement. Je recule de quelques pas et finis par me coucher dans mon box, je tenais très peut debout, cela m’épuisais n’étant plus aussi musclé qu’avant. Je ne me couche néanmoins pas normalement, je m’étale de tous mon long, mon encolure et ma tête dans la paille fraiche de ce grand box. C’était un endroit rêvé pour mourir non ?

[désolé c’est court mais j’ai extrêmement mal à la tête]