"C'était nécessaire " avait-il dit...

Un soleil froid dardait ses rayons sur une écuries en pleine campagne. De tailles moyennes la structure offrait néanmoins les soins necessaire aux chevaux qui y étaient logés. Les paddocks alentours étaient remplis de chevaux en piteux états. Certains venaient tout juste d'arriver et faisait peur, car d'une extrême maigreur le plus souvent, tandis que d'autre commencait, enfin, à ressembler à de vrais chevaux. Cependant les palefreniers, les bénévoles et les propriétaire de ce lieu n'avait pas sortit tout les chevaux afin qu'ils puissent rofiter de ce soleil d'automne. Dans l'écurie, un box était encore occupé. A sa porte se trouver trois personnes regardant à l'intérieur avec des regards inquiets. Le pensionnaire présent dans cette stalle devait quitter l'écurie pour une autre dans une demi-heure. La mission de l'association avait été réussie avec succés, il était remis sur pied et ,surtout, en état....physiquement en tout cas, car, moralement, ce n'était pas la même histoire. La faible luminosité ne permettait que de distinguer que la forme longue et fine d'un cheval cloîtré au fond du box. L'équidé avait la tête haute et il était aisé de deviner que ses oreilles étaient dirigées vers l'avant. L'animal était attentif à chacun des bruits de dehors, enfin surtout des paroles.

- Comment allons nous le sortir de là? Il ne laisse personne l'approcher !
-Nous pourrions essayer de le coincer dans un coin du box pour lui mettre le licol ?
-Non,mauvaise idée car cela le fairait à coup sur rétiver !
- Que faire alors?

Pendant que les bénévoles réfléchissait sur le meilleur moyen de sortir ce cheval de son box. Ledit équidé poussa une longue plainte, déchirant ainsi le paisible silence de l'écurie.

-J'ai une idée ! Mais elle risque de vous parraître farfelue...
-Dis toujours, de toute façn nous n'avons trouvée aucune solution.
-Ce box posséde bien une porte qui s'ouvre sur un paddock,non?
-Oui,comme tout les box qui sont sur le côté droit de l'écurie,pourquoi?
-Pourquoi n'irais-t-on pas placer le van devant cette porte de façon à ce qu'il aille lui même dedans ?
-On peut essayer...

Aussitôt dit,aussitôt fait. L'alezan recula précipitament lorsque la porte du fond de son box s'ouvrit.Néanmoins il voyait la lumière du jour de l'autre côté et son désir de sortir était plus fort. Il s'avanca donc vers le pont du van et s'arrêta. Les quelques personnes qui étaient rassemblée autour de lui l'encouragérent d'une voix douce. Le cheval avait bien envie de reculer et de leur dire de s'en aller mais le calmant qu'on lui avait donné dans sa ration du matin commencait à faire effet. Il monta donc dans le van.

UN van arriva dans la cour et s'arrêta devant l'écurie. Une jeune fille descendit précipitament de la voiture et entreprit de rentrer dans le van avec délicatesse. Devant l'air affligé qu'avait l'alezan elle ne pût s'empêcher de dire:

-Mon pauvre petit, je suis désolée qu'on ai du te donner ce calmant...Mais c'était necessaire pour qu'on puisse t'amener ici. Une nouvelle vie commence pour toi !

Le pont arrière du van s'ouvrit et on put descendre l'alezan et le rentrer dans son box sans problème.


Plus tard

Ma tête était brouillée. Où étais-je ? Je ne reconnaissais pas ce box,ni cet endroit. Pourquoi m'avait-on déplacé ? Pour quelle raison? Je ne me souviens que de cette jeune fille si douce qui m'a annoncé quelque chose...mais quoi? Je ne m'en rappelle pas ! Mias bon sang, où est-ce que je suis? UN hennissement strident sortit de ma buche.Je voulais des réponses et j'espérais bien qu'on me les donnerait! Dehors il y avait quelques chevaux qui broutaient dans un paddock. Je n'avais qu'une envie, les rejoindre. Mais comment? Je fis plusieurs fois le tour du box, de mon box désormais, si j'avais tout compris, dans l'espoir de trouver une passage vers la liberté...mais il n'y en avait aucun. Enervé je poussais à nouveau un hennissement, sauf que celui ci était plus grave que le précédent. Mais qu'est ce que je faisais là ! Enervé je me mis debout,battant l'air de mes antérieurs puis m'appuyant sur la porte pour qu'elle céde. Mais ce bout de bois ne céda point. Enervé je décidais de m'acharner sur le mur avec mes postérieurs. Rien ne se produisit non plus. J'avais chaud,j'étais en sueur,j'étais seul et j'en avais marre...Alors je me mis à faire le tour de mon box, remuant la paille fraiche, grattant le sol, hennissant de temps à autres, me cabrant souvent et ruant réguliérement. J'en avais marre,je voulais sortir! Le pire c'est que je ne savais pas où j'étais, ni chez qui j'étais...et ça ça me faisait peur....